Mort à 28 ans d'une overdose après avoir brûlé sa vie par tous les bouts, Jean-Michel Basquiat a traversé comme une comète l'underground new-yorkais, couvrant de tags signés SAMO les murs de Manhattan.

Ce jeune artiste s'inspire de ces racines, de la Beat Generation et du Pop Art pour revisiter à sa façon l'expressionnisme abstrait. Il y ajoute des mots-concepts et des poèmes de son crû. Des têtes de mort, des squelettes, de planches anatomiques, des totems vaudous mais aussi des symboles de la consommation américaine peuplent ses œuvres...

Ses toiles ont été peintes dans une sorte d’urgence, comme si l’artiste avait la prémonition de la brièveté de son destin, faisant de lui une comète de l’histoire de l’art contemporain.

Andy Warhol a dit de lui : "Jean-Michel m'a fait peindre différemment."